Analyse approfondie de la liste électorale ivoirienne : Un système miné par des irrégularités massives menaçant la démocratie

I. Chronologie des irrégularités : Une fraude électorale organisée depuis 2011

• 2010 : La présidentielle, marquée par une crise post-électorale, révèle déjà des problèmes d’inscriptions frauduleuses.
• 2011-2015 : Période de boycott de l’opposition. La liste électorale ne croît que de 10%, une augmentation jugée faible en raison du contexte politique.

• La liste électorale s’accroît de 20%, une hausse inexpliquée alors que l’opposition maintient son boycott.
• Apparition de 152 740 électeurs avec des identités incomplètes (noms ou filiations marqués « INCONNU »).

• 2023 :
• 34% des électeurs (2,76 millions) ne respectent pas l’article 7 du code électoral (identification complète).
• 5 517 mères déclarées avec plus de 15 enfants, un chiffre biologiquement improbable.
• 329 754 électeurs liés à des pères ayant plus de 20 enfants.

• 2024 :
• 70% de la liste (6,27 millions d’électeurs) est non conforme.
• Disparition soudaine de 80% des mères « surhumaines » et 90% des pères « hyperfertiles », suggérant un nettoyage tardif avant l’élection.
• 224 277 cartes électorales excédentaires (doublons) détectées, principalement dans des régions stratégiques comme Agboville, Sikensi et Tiassalé.

II. Implications nationales et internationales

• Risque de contestations violentes : Une élection basée sur une liste aussi compromise pourrait déclencher des troubles similaires à ceux de 2010-2011.
• Crise de légitimité : L’absence de confiance dans le processus électoral affaiblit les institutions et nourrit le cynisme politique.

• Perte de crédibilité diplomatique : La communauté internationale (UE, UA, ONU) pourrait remettre en question la reconnaissance des résultats.
• Risque de sanctions : Des mesures ciblées pourraient être prises contre les responsables de la Commission Électorale Indépendante (CEI).

III. Solutions pour une élection inclusive et transparente

• Supervision par l’ONU ou l’UA pour vérifier la liste électorale et éliminer les doublons et inscriptions fantômes.
• Transparence totale : Publication des données brutes et des méthodologies de correction.

• Neutralisation des partisans politiques au sein de la commission.
• Contrôle citoyen : Implication de la société civile et des partis d’opposition dans la supervision.

• Campagnes d’éducation civique pour informer les électeurs sur leurs droits.
• Médias indépendants : Renforcer le rôle des journalistes dans le monitoring électoral.

Les révélations d’Appolos Dan Thé et du FPI dressent un tableau accablant : la liste électorale ivoirienne est un outil de fraude sophistiqué, minant toute possibilité d’élections libres et équitables. Sans un audit indépendant et des réformes immédiates, la présidentielle de 2025 risque de plonger la Côte d’Ivoire dans une nouvelle crise.

La communauté internationale doit exercer des pressions pour garantir un scrutin crédible, tandis que les Ivoiriens doivent rester vigilants pour éviter que l’histoire ne se répète. La démocratie ne peut survivre sans transparence.

Mots-clés : Fraude électorale, Côte d’Ivoire, FPI, audit, CEI, présidentielle 2025, transparence, Appolos Dan Thé.

(Pour approfondir : Comparaisons avec d’autres fraudes électorales en Afrique, méthodologie SQL utilisée, chronologie détaillée depuis 2010.)