Sur la visite secrète du Maréchal Khalifa Haftar au Niger en 2018 et le coup d’état actuellement en cours.

par | Juil 30, 2023 | Afrique | 0 commentaires

La géopolitique complexe de la région du Fezzan en Libye, reconnue pour son héritage historique, symbolique et son influence géopolitique, est étroitement liée à la tribu Oulad Souleymane. Cette tribu africaine d’origine arabe, qui se trouve également au Tchad et au Niger, est un acteur significatif des dynamiques régionales. Le président actuel du Niger, Mohamed Bazoum, est issu de cette tribu. Les ambitions de Khalifa Haftar, qui cherche à renforcer son emprise sur le Fezzan, une région où l’Oulad Souleymane a une présence notable, pourraient avoir des répercussions sur la sécurité et la stabilité non seulement en Libye, mais aussi au Niger et au Tchad. La situation complexe illustre ainsi l’interconnexion des enjeux géopolitiques et socio-ethniques dans cette région, et la place cruciale du Fezzan dans ces interactions. La relation entre le président Bazoum et le maréchal Haftar pourrait ainsi avoir un impact majeur sur l’évolution de ces dynamiques.

Qui sont les soutiens du maréchal Haftar l’opposant du candidat de la communauté internationale en lybie ?
QUI SONT LES SOUTIENS DU MARÉCHAL HAFTAR L'OPPOSANT DU CANDIDAT DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE EN LYBIE ?
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Le maréchal Khalifa Haftar a lancé début avril une offensive pour s’emparer de Tripoli, où siège le gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez al-Sarraj et reconnu par la communauté internationale. Depuis, le Conseil de sécurité de l’ONU peine à imposer un cessez-le-feu en Libye, en proie au chaos depuis la chute du colonel Kadhafi, en 2011. Sur le terrain c’est l’enlisement après la défaite, le 26 juin, de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar à Gharian, au sud-ouest de Tripoli. Et les deux hommes forts du pays s’accusent mutuellement de bénéficier du soutien militaire de puissances étrangères.
Ancien officier de l’armée libyenne ayant fait défection à la fin des années 1980, le maréchal Khalifa Haftar, né en 1943, a été formé en partie dans l’ancienne Union soviétique et vécut plusieurs années en exil aux États-Unis, avant de rentrer en 2011 à Benghazi, la grande ville de l’Est libyen. Il s’est forgé une stature grâce à ses campagnes militaires contre des groupes islamistes dans l’est et le sud de la Libye. Depuis le début de la crise libyenne, il se présente comme le seul homme à même de garantir la stabilité de son pays et d’écraser les mouvements jihadistes. Un discours qui a trouvé des oreilles attentives notamment à Paris, Moscou, et au Caire. Et plus récemment à Washington. Son rival, Fayez al-Sarraj, peut lui compter sur l’appui du Qatar et de la Turquie.

Source France24

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