Incohérences et manœuvres de Dagbo Godé : le FPI trainé en justice pour l’annulation du congrès

par | Oct 8, 2024 | Actualité, Afrique, Côte d'Ivoire

Un militant du Front Populaire Ivoirien (FPI), qui aspire à en prendre les rênes pour renforcer le partenariat avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), se retrouve dans une situation contradictoire et complexe. Bien que le comité de contrôle ait levé la caution de 5 millions FCFA imposée par la commission électorale pour faciliter sa participation au congrès, et qu’un autre militant ait réglé ses arriérés de cotisations s’élevant à près de 3 millions de FCFA, sa candidature a été validée.

Toutefois, ses efforts pour rallier les militants du FPI à son projet de renforcement du partenariat avec le RHDP rencontrent rapidement une résistance. Après seulement deux visites auprès des bases du parti, il réalise que les militants sont en phase avec la rupture décidée par le comité central et ne soutiennent pas son projet. Plutôt que de reconnaître cette réalité, il choisit de perturber la cohésion interne du parti.

Déterminé à faire obstacle à la tenue du congrès des 8 et 9 novembre, il engage une action en justice, malgré l’opportunité qui s’offrait à lui de briguer la présidence du FPI lors de ce congrès. Cette décision révèle une incohérence flagrante : au lieu de participer sereinement au processus démocratique interne, il tente de bloquer l’événement clé qui aurait pu lui permettre de prendre la tête du parti.

Djabia Eugene Ettien

Derrière cette démarche se cache une ambition plus sombre. Ne parvenant pas à s’imposer au sein du FPI, il semble vouloir saboter les efforts du parti pour reconquérir le pouvoir en 2025. Ce rôle trouble semble maintenant confié à Dago Godé, adjoint au maire de Bictogo, qui n’est pourtant plus vice-président du FPI. Malgré son opposition à la décision de rupture avec le RHDP, validée par le comité central, et à la caution de 5 millions FCFA, ses stratégies pour bloquer le congrès ont continuellement échoué.

Finalement, confronté à l’absence de soutien des militants sur le terrain, il se résout à une dernière tentative désespérée : empêcher la tenue du congrès par voie judiciaire. Cependant, cette action est perçue comme vaine et contre-productive, car le FPI, soutenu par ses militants, est déterminé à ne pas se laisser déstabiliser. La justice ivoirienne, quant à elle, est appelée à préserver son impartialité et à ne pas se laisser entraîner dans une telle démarche.

L’article 32 des statuts du FPI, qu’il invoque, donne pourtant au comité central le pouvoir de convoquer le congrès et de délibérer sur toutes les questions soumises par ses membres. Il est donc difficile de comprendre comment cet homme de droit ignore ou feint d’ignorer ces dispositions.

De Djabia Eugene Ettien SN CEP-FPI, zone Est

ENSEMBLE CONTRE LES DIVISEURS : LA RÉCONCILIATION EST NOTRE SEUL CHEMIN

Ivoiriens et Ivoiriennes, la paix et la réconciliation ne peuvent prospérer dans notre pays si nous restons silencieux face à ceux qui sabotent ces idéaux pour leurs propres intérêts. Certains se rangent derrière le RHDP, refusant de reconnaître les aspirations profondes du peuple à l’unité et à la justice. Il est temps de se lever contre ces manœuvres qui divisent et fragilisent notre cohésion nationale. Ensemble, nous devons dire non à ceux qui prônent un renforcement d’un partenariat destructeur avec le RHDP. Mobilisons-nous pour préserver l’héritage de lutte de notre nation, défendre les vraies valeurs de la réconciliation et construire un avenir où chaque Ivoirien se sentira libre et en sécurité. Il est de notre devoir de protéger la souveraineté de notre pays et d’agir pour le bien commun. La Côte d’Ivoire mérite mieux !

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